La sortie de l'album lundi, un an seulement après le précédent (« Magic »), mais surtout quelques jours après l'investiture du nouveau président des États-Unis, ne doit rien au hasard. Springsteen, qui a mené une campagne énergique pour l'élection de Barack Obama et fut le premier à chanter pour son investiture, voulait probablement marquer le début du mandat de son champion en envoyant un signal fort à ses compatriotes.
« Travailler sur un rêve » (« Working on a Dream ») pourrait être le nouveau slogan de la présidence Obama. En clair : retroussons les manches, mais n'oublions pas les valeurs qui nous ont fondés. Tout l'album, écrit sur la route d'une tournée mondiale qui repassera peut-être cet été par chez nous, ne dit que cela. Et n'hésite pas à le répéter : pas moins de 19 fois dans la chanson titre, pour ceux qui n'auraient pas compris !
Le disque s'ouvre sur la meilleure chanson que Springsteen ait écrite depuis « Born in the USA ». « Outlaw Pete » : huit minutes de génie dans lesquelles le Boss marche dans les pas de Cormac McCarthy, avec une histoire de l'Ouest sauvage façon « No country for old man ».
13 titres
Difficile, évidemment, de soutenir le niveau après pareille introduction. Le reste de l'album, produit pour la quatrième fois par Brendan O'Brien, pourrait être composé de (bonnes) chutes de tous les autres disques du Boss. Grosses cavalcades de E Street Band avec guitares saturées et solo de saxophone (« My Lucky Day », « What love can do »), balades bancales avec piano électrique et glockenspiel, façon Born to Run (« Working on a Dream »), chansons doo-wap nostalgiques du New Jersey (« This Life », « Kingdom of Days », «Queen of the Supermarket»), blues rugueux saturé d'harmonica (« Good Eye »), tournerie folk (« Tomorrow Never Knows »), balades acoustiques tire larmes (« The Last Carnival » dédiée au pianiste du E Street Band Danny Federici décédé pendant l'enregistrement, « The Wrestler » écrit pour le film éponyme, à la demande expresse de Mickey Rourke)...
Les deux meilleures chansons, situées en début et en fin d'album, encadrent idéalement les onze autres, élevant l'ensemble bien au-dessus des récentes livraisons du Boss. Il faut remonter à « The Rising », son disque de deuil du 11 septembre, pour lui trouver un équivalent.
Celui-là, quoiqu'il arrive, 4 ans ne suffiront pas à l'user.
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Sprinsteen "bosse" pour Obama
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