Sylvain Marot (Franck Gastambide), super flic parisien et pilote d’exception, est muté contre son gré à la Police Municipale de Marseille. L’ex-commissaire Gibert (Bernard Farcy), devenu Maire de la ville et au plus bas dans les sondages, lui confie la mission de stopper le redoutable «Gang des Italiens», qui écume des bijouteries à l’aide de puissantes Ferrari. Pour y parvenir, Marot n’aura pas d’autre choix que de collaborer avec le petit-neveu du célèbre Daniel, Eddy Maklouf (Malik Bentalha).Le pire chauffeur VTC de Marseille, mais le seul à pouvoir récupérer le légendaire Taxi blanc...
Notre avis
Pour une fois l’affiche n’est pas trompeuse.Après trois suites affligeantes, il était temps de «passer la cinquième» ou de rentrer définitivement au garage.Et c’est bien d’une «relève» qu’il s’agit.Avec Franck Gastambide (Kaïra, Pataya) au volant et derrière la caméra, elle est assurée et le niveau est nettement relevé.Ce qui n’était pas difficile, certes, vu les profondeurs atteintes par le précédent opus... Mais la greffe de la tchatche de Kaïra sur la culture Besssono-marseillaise de Taxi a plutôt bien pris.On rit et on s’amuse comme on ne l’avait plus fait depuis le premier Taxi. Le scénario n’est pas pas idiot, les séquences de poursuites sont réussies, le duo de buddie movie formé par Franck Gastambide et Malik Bentalha fonctionne bien, les dialogues bénéficient à plein de l’écriture Gastambide, et même la romance avec la lumineuse Sabrina Ouazani est sympa. Certes, on aurait pu se passer de quelques jets de vomi et de caca.Il y a quelques blagues limites sur les nains et la radicalisation.Et M.Poulpe n’est pas avantagé par son rôle de flic municipal priapique... Mais, dans l’ensemble, ce Taxi 5 tient plutôt bien la route.Si Gastambide reste aux commandes, on veut bien faire une sixième course à son bord.